Dans une architecture photovoltaïque classique, les performances de la série de panneaux (string) dépendent du maillon faible... En particulier si un des panneaux est à l'ombre. Certains fabricants (SMA) ont trouvé la parade pour gérer les zones d'ombre, à condition que les capteurs soient équipés de diodes by-pass.
L'intérêt des mico-onduleurs est de rendre les panneaux entièrement indépendants. Une défaillance (de fabrication, salissure ou ombre) ne pénalise en aucun cas les autres... La notion de string n'ayant plus de sens dans ce cas... Il est à noter que le domaine de tension côté continu reste dans le domaine de la TBT (moins de 120 V DC).
Mais l'intérêt des micro-onduleurs ne réside pas là...
Le tarif de l'électricité en heures pleines ne cesse d'augmenter : +2% en juillet 2012, à 13.30ct/kW.h
alors que celui de rachat ne cesse de baisser pour s'en rapprocher, tout en impliquant de fortes contraintes administratives et fiscales.
Le micro-onduleur en autoconsommation peut être envisagé et dimensionner de sorte de couvrir les consommations de veille.
1Wc installé dans le sud, dans des conditions d'orientation idéales permettra d'économiser 2.44€ (367€/m²) au bout de 10 ans, 4.14€ (621€/m²) au bout de 15 ans et 6.24€ (936€/m²) au bout de 20 ans...
L'autoconsommation peut s'envisager en dans ce cas de création d'abri de voiture, avec un dimensionnement tel qu'il couvre les puissances de veille: typiquement 500 à 700W, avec une installation réalisée simplement, sans contrainte architecturale (sinon être incliné à au moins 30% plein sud pour optimiser la production) ni (et surtout) sans démarche administrative et fiscale.